17 Janvier 2013
Ce qui me touche le plus dans le rap, et depuis si longtemps, c'est le cousinage avec les dialogues de cinéma : cette parole libre, digressive, indissociable de la vie, mais répondant à une technique et un tempo aussi précis que les battements de votre coeur. Fidèle à ma nouvelle habitude, je m'abrite derrière quelqu'un d'autre pour défendre mon point de vue (je vais en faire une hygniène de vie, je crois). Cette fois-ci, Quentin Tarantino, dont le Django m'attire peu, mais là, on part sur un autre sujet :
"Je ne sais pas précisément à quoi ressemblent mes dialogues. Sont-ils de la poésie ? Pas exactement, mais il y a un lien. Des paroles de chansons ? Pas exactement, mais il y a un lien. Du rap ? Des extraits de one-man-show ? Toujours un lien. Ils possèdent une musicalité très singulière : la façon dont les mots sonnent, riment, se répètent est importante. Comme l’est leur disposition sur la page blanche du scénario : on doit saisir leur musicalité d’un regard…"
Il a tout dit.
Citation extraite de Télérama
PS : dans le même genre.