Regardons d'un autre oeil La Traversée de Paris

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Noël et son copain Jour de l'an servent au moins à un truc sur terre : à donner l'occasion aux chaines de télé de muscler un peu leur grille. Et effectivement, plusieurs bonnes choses se profilent. Déjà, un cycle Chaplin sur Arte qui me rappellera le meilleur côté de mes années de fac. Ensuite, un documentaire sur Patrick Sébastien par Olivier Malnuit de Technikart car ce personnage m'intrigue (Sébastien, hein). Et puis, classique des jours de fêtes, La Traversée de Paris passe lundi à 22h25 sur F3. Le temps a parlé pour l'histoire, comme disait une voix de mon passé, et a fini par reconnaître qu'il s'agissait d'un des films les plus justes sur L'Occupation. Et au-delà du "Salauds de pauvres" et de l'adaptation de Marcel Aymé, on y trouve une foule d'inventions burlesque dans des décors néo-expressionnistes. J'insiste là-dessus car on a souvent réduit le film à ses dialogues. Scène contre nature, j'ai récemment vu un extrait de La Traversée faire l'unanimité pendant un colloque hommage à la Nouvelle Vague. C'est dire. Un film de Claude Autant-Lara, écrit par Jean Aurenche & Pierre Bost.
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